Afin d’éviter une double-imposition des revenus à la mise en place du prélèvement à la source en janvier 2019, la plupart des revenus de 2018 ne seront pas imposés. Même si les loyers perçus en font partie et qu’il s’agira d’une « année blanche », il faut garder à l’esprit qu’ils devront être comptabilisés lors de la déclaration corrective que vous devrez remplir en mai 2019 et prendre en compte dès maintenant l’impact du nouveau dispositif d’imposition des revenus locatifs sur votre trésorerie.


Un calcul en deux temps


Le taux de prélèvement est celui qui s’applique à vos revenus, soit le taux marginal d’imposition adapté en fonction du montant de vos revenus globaux (incluant vos revenus locatifs). Ce taux vous sera communiqué au plus tard en septembre 2018 et sera calculé sur la base des revenus 2017 déclarés en mai 2018. Ce taux s’appliquera pour le prélèvement à la source, de janvier à septembre 2019. Puis, il sera actualisé sur la base des revenus 2018 que vous aurez déclarés en mai 2019 pour ajuster l’acompte prélevé de septembre à décembre 2019.


N’oubliez pas les prélèvements sociaux


Un autre taux de prélèvement s’appliquera à la source : l’acompte mensuel ou trimestriel, selon l’option que vous aurez choisie, qui sera prélevé directement sur votre compte bancaire par l’administration fiscale, sera majoré des 17,2% de prélèvements sociaux.


Attention : Contrairement au prélèvement à la source sur les revenus dont le montant baissera si vos revenus baissent (en temps réel pour les salariés, par exemple), l’acompte sur les revenus locatifs restera identique même si vos revenus locatifs ont baissé car il est calculé sur une moyenne. Seul l’arrêt définitif de perception des loyers donnera droit à une dispense d’acompte.


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