La logique de l’année blanche, soit l’absence d’imposition de la plupart des revenus de 2018, implique que les travaux réalisés en 2018 n’auront pas d’impact fiscal. Les années précédentes, le montant des travaux venait se soustraire aux revenus locatifs portés sur la déclaration fiscale dans la limite d’un plafond de 10 700€ par an avec un excédent reportable pendant 10 ans sous certaines conditions.

Ils ne peuvent plus être déduits en 2018 quand aucun impôt ne sera acquitté. Seuls les revenus n’entrant pas dans le dispositif du prélèvement à la source comme les revenus exceptionnels ou les dividendes perçus par exemple, restent taxés en 2018 et permettront la déduction du montant de travaux entrepris dans des biens immobiliers détenus à visée locative, en direct ou non.

Faut-il attendre 2019 pour faire des travaux ?

Attendre 2019 pour reprendre les travaux n’est pas pour autant une stratégie payante. Afin de limiter les reports massifs de travaux et d’éviter un déséquilibre des recettes fiscales en 2019, une mesure complémentaire a été mise en place. Le montant déductible des travaux en 2019 sera calculé sur la moyenne des sommes engagées sur 2018 et 2019. Si aucuns travaux n’ont été réalisés en 2018, le montant dépensé dans des travaux en 2019 sera simplement divisé par deux, sauf cas exceptionnels tels que les interventions d’urgence mettant en jeu la sécurité ou la salubrité des biens loués. Il faudra donc attendre 2020 pour retrouver une déductibilité optimum sous réserve de l’évolution de la fiscalité des revenus locatifs dans l’intervalle.

Les dernières nouveautés