La valeur des parts d’une SCPI est fortement liée aux fluctuations du marché de l’immobilier. En cette fin d’année, le placement préféré des français reste en forme avec quelques baisses naturelles tant l’année 2017 restera une année exceptionnelle, marquée par des hausses records.

L’immobilier résidentiel


Les prix dans l’immobilier résidentiel ancien continuent leur hausse en moyenne. Il faut néanmoins étudier les secteurs géographiques car certaines grandes métropoles commencent à connaître un léger essoufflement. C’est le cas de Nice et Grenoble, aux côtés de Bordeaux dont les prix se sont envolés ces dernières années.

Paris reste préservée et ne semble pas affectée par le ralentissement général du nombre de transactions ni par la baisse des montants des compromis de vente enregistrés. Au-delà des effets d’un déséquilibre entre offre et demande qui ne se démentit pas, on peut compter les nombreux projets liés au Grand Paris parmi les facteurs qui permettent d’asseoir le dynamisme immobilier de la ville lumière qui aurait pu pâtir de la saturation des espaces.

L’immobilier professionnel


Le marché de l’immobilier professionnel continue sur sa belle lancée de 2017, boosté entre autres par le développement rapide des espaces de coworking. Le niveau de transactions reste élevé, porté par les montants significatifs investis dans les bureaux qui représentent plus de 40% de ce marché, au détriment des locaux industriels et de logistique qui reculent un peu après la flambée de 2017.

En dehors de l’hexagone, l’attrait des capitales européennes ne faiblit pas tant en termes d’investissement que d’utilisateurs avec des taux d’occupation et des loyers en hausse sauf dans quelques pays comme l’Espagne ou l’Italie. La République Tchèque est la plus touchée avec près de 50% de baisse des investissements. L’Allemagne dont la fiscalité est avantageuse en matière de revenus locatifs, reste en tête des placements en Europe devant la France, deuxième sur le podium.

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